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« UN BOND DANS LE TEMPS » ou de l’obsolescence à la technologie de pointe…
Publié le 6 Juin 2018
Ce jeudi 31 mai, nous étions une centaine de personnes , membres du MCR ou sympathisants, à nous être donné rendez-vous au Musée d’Histoire de la Vie quotidienne de St.martin en Campagne.
Ce musée relate l’histoire de la vie quotidienne de la région du Petit Caux. On y trouve aussi bien toutes sortes d' objets qui tournent autour de la collecte du lait jusqu'à son exploitation, qu’un ancien tracteur « Vandeuvre » fabriqué dans une usine dieppoise, que des jeux de boules cauchoises, une classe à l’ancienne, tout ce qui a trait au café (moulins, cafetières…) car c’est Gabriel de CLIEU, originaire de la région, qui importa le premier plan de café des Antilles.
Ce sont 1800 objets de la vie quotidienne des nos grands-parents qui sont ainsi exposés à la vue des visiteurs ; 7600 objets sont stockés dans les réserves.
En visitant ce musée, on se fait ainsi une idée plus précise de ce que fut la vie quotidienne de nos grands-parents : leur vie au travail, à la maison ainsi que leurs loisirs.
Nous visitons également, jouxtant le musée, une maison du XVe restaurée
à l’identique de celles des habitants de l’époque.
Cette visite est pour nous une véritable leçon d’histoire.
Les responsables de l’accueil de ce musée ont eu la gentillesse de mettre à notre disposition deux salles afin que nous puissions nous régaler de notre pique-nique partagé.
Un grand merci à eux.
Françoise S.
Pendant que certains visitaient le musée, un autre groupe se rendait à la « Centrale Nucléaire de Penly »
Nous étions environ cinquante, à être accueillis par madame Dodivers, responsable des visites. Un technicien, dans une salle de projection nous explique que dans le réacteur, la fission produit une énorme quantité de chaleur, l’eau à 320° circule dans un circuit où une très forte pression la maintient à l’état liquide. Le circuit primaire chauffe le circuit secondaire par un procédé d’échanges thermiques. Dans le générateur de vapeur, c’est l’eau du circuit secondaire qui se transforme en vapeur et fait tourner une turbine couplée à un alternateur qui fournit l’électricité ; celle-ci transite ensuite sur les lignes à haute tension. L’eau du circuit de refroidissement refroidit le circuit secondaire grâce à un aéroréfrigérant ou à l’eau provenant de la mer ou d’un fleuve.
En France, EDF compte 19 centrales, 160 000 employés.
Construite sur la commune de Petit-Caux (Seine-Maritime), la centrale de Penly s'étend sur 230 hectares, dont 70 gagnés sur la mer, au bord de la Manche, où la centrale puise l'eau pour son refroidissement. La centrale a été initialement conçue pour être équipée de 4 réacteurs, actuellement deux emplacements sont inutilisés.
Les deux unités de production, d'une puissance de 1 300 MW chacune, ont été mises en service en 1990 et 1992. Depuis lors, elles ont produit plus de 470,33 milliards de kWh. Chacune d’entre-elles pompe 45m3 d'eau de mer par seconde. Tous les dix-huit mois il y a un arrêt maintenance d'une des tranches, de plusieurs mois, pour ce faire, entre 600 et 2000 personnes sont employées ; c'est grâce à cet arrêt technique que nous avons pu effectuer notre visite.
Dans le groupe EDF, 240 métiers sont référencés.
Après les explications en salle, nous avons visité le site par lui-même, non sans avoir été équipés (voir photo) de casques protecteurs et de gilets, et, être passés par plusieurs portiques de détection.
En 2017, 18,11 milliards de kWh ont été produits, soit environ 5% de la production d'électricité d'EDF en France. Environ 20 000 prélèvements et analyses sont réalisés chaque année.
Le choix français de l’énergie nucléaire s’explique car :
-d’une part les ressources en pétrole, gaz et charbon s’épuisent et sont donc limitées dans le temps,
de plus ces énergies sont très polluantes (CO2) alors que 1kwh produit 17 g de CO2, ce qui représente une des plus faibles émissions de gaz carbonique au monde. Le savoir-faire d’EDF est d’ailleurs mondialement reconnu.
-d’autre part la surface de tout le territoire français ne suffirait pas à installer le nombre d’éoliennes nécessaires à la production et à la consommation journalière des Français.
Nous avons écouté les explications, fort intéressantes de notre guide, mais n’étant pas compétente en la matière, je ne me risquerais pas à essayer de vous les relater (chacun son métier…) mais je vous conseillerais vivement de vous rendre sur place et de voir par vous-mêmes.
J’ai été vraiment très surprise d'apprendre tous les niveaux de sécurité, je ne pensais vraiment pas que c'était à ce point. Je trouve cela rassurant.
Il me reste à remercier, au nom de notre groupe les personnes qui nous ont accueillis, pour leur gentillesse, leur patiente et leur pédagogie.
Pour terminer cette journée bien remplie, nous nous sommes retrouvés à l'église de St;Martin pour partager, avec le Père Aimé, aumônier du MCR, la célébration eucharistique;
Françoise S.